Nathalie Kosciusko-Morizet l’a emporté mais ce fut rude. Et peu mobilisateur. Seul 0,9 % des électeurs parisiens l’ont désignée ! Et près de 42 % des votants lui ont refusé leur soutien. Celle qui avait déclaré qu’en cas de duel entre le FN et le PS, elle voterait à gauche, peut se réjouir : elle va pouvoir voter pour elle.
Avec 58,16 % des voix, c’est peu dire que Nathalie Kosciusko-Morizet connaît une victoire étriquée. Désignée au premier tour, certes, avec une avance importante sur ses rivaux qui n’avaient pas été fichus de se mettre d’accord sur une candidature unique, certes encore, mais avec seulement 11 675 voix sur les 30 000 adhérents que revendique la fédération UMP de Paris, qui ont été tellement passionnés par ce scrutin qu’il n’y a eu que 20 074 votants ! Et comme beaucoup de votants n’étaient pas membres de l’UMP, cela donne une idée de l’enthousiasme qu’elle