leurre permettant au gouvernement socialiste de détricoter méthodiquement le travail accompli par Claude Guéant, notamment en abrogeant des circulaires restrictives sur le droit de séjour des Roms et des étudiants étrangers. Valls est complice d’un gouvernement qui a clairement choisi d’ouvrir le marché du travail aux Roms alors que nous venons de franchir le cap des 3 millions de chômeurs en France. Cette politique va attirer tous les immigrés souhaitant profiter de notre système social. Et les Français en subiront les conséquences aussi bien sur leur fiche d’impôts que dans leurs tracas quotidiens. Il faut s’attendre à des pics d’insécurité.
Justement, l’été a été marqué par une vague de violences urbaines…
Forcément : Mme Taubira annonce qu’elle va vider les prisons ! Si vous êtes un voyou, vous interprétez cela comme un blanc-seing.
L’arrivée de la gauche au pouvoir s’accompagne toujours d’une hausse des crimes et délits – souvenez-vous des racailles qui, lorsque Lionel Jospin est devenu premier ministre, en 1993, criaient devant les caméras que, désormais, elles avaient « le droit de tout » !
La droite au pouvoir n’a pas fait chuter la criminalité : c’est sous Sarkozy que sont apparues les kalachnikovs en banlieue…
Pour ma part, j’ai toujours pensé que la droite n’en avait pas fait assez en matière de lutte contre l’insécurité. Même si la direction était bonne, nous n’allions pas assez loin. Le projet de Nicolas Sarkozy pour 2012-2017 avait rectifié le tir, c’est la raison pour laquelle je l’ai soutenu. Il faut expulser les criminels étrangers, déchoir de la nationalité française les voyous bi-nationaux, punir sévèrement ceux qui ont la nationalité française.
Et s’il n’y a plus de place en prison, plutôt que de les vider, il faut en bâtir d’autres. La criminalité doit devenir une activité extrêmement risquée. C’est le seul moyen de ramener l’ordre.
Hélas, la gauche donne des signes évidents de laxisme aux brigands et la nature des crimes s’est déjà aggravée : en août, à Marseille, des voyous ont braqué un avion sur une piste d’aéroport – on se croirait dans les narco-Etats du tiers-monde !
On note aussi une multiplication des agressions contre les personnes incarnant l’autorité – un militaire se fait crever l’œil la semaine dernière, des enseignants sont frappés et un policier, à Mulhouse, vient d’être attiré dans un guet-apens, tabassé et laissé dans une voiture que les racailles ont pris le temps d’incendier avant de s’enfuir ! L’intention de tuer était manifeste. Les Français n’ont malheureusement pas fini de payer le prix d’une politique socialiste donnant des gages aux bandits plutôt qu’aux honnêtes gens.
Votre collègue Nathalie Kosciusko-Morizet – qui n’est pas de gauche – se dit favorable au mariage gay, « qui permet de donner sa légitimité à l’amour homosexuel ». Partagez-vous cette opinion ?
Vous imaginez bien que non ! Ce projet fait partie du long déclin de la civilisation occidentale amorcé dans les années 1970. J’en appelle à tous les Français pour qu’ils se mobilisent contre ce projet, car nous avons un exemple à donner à nos descendants ! J’en appelle aussi à tous les maires et élus, car ils ne doivent pas oublier qu’un jour, ils risquent d’être obligés de consacrer de telles unions.
Derrière le mariage, il y a l’adoption…
Un enfant n’est pas une voiture ou une télévision. Il n’y a pas de « droit à » l’enfant. L’enfant est une personne, il a lui-même des droits, notamment celui d’avoir un père et une mère et je me battrai de toutes mes forces pour stopper ce sinistre projet de loi.
Y aura-t-il débat à l’UMP ?
Mais il n’y a pas de débat à avoir ! Le mariage, c’est un homme, une femme, dans le but de constituer la cellule de base de la société et d’assurer la reproduction de la population. C’est un acte civil, le corps social n’a pas à reconnaître l’amour, sentiment tout à fait privé. Le mariage homosexuel ne présente pas d’atout pour la société. C’est un caprice de bobo égocentrique – sachant qu’heureusement, nombre d’homosexuels responsables sont opposés à ce simulacre.
Dans la course à la présidence de l’UMP, qui soutenez-vous ?
J’ai choisi d’apporter mon soutien à Jean-François Copé. D’abord parce que, lors des législatives, il s’est prononcé contre le Front républicain en cas de candidat UMP absent au second tour ; alors que François Fillon appelait à voter pour la gauche contre le Front national. Ensuite, parce que Copé a été clair sur les questions sociétales, notamment le mariage homosexuel. Enfin, parce qu’il faut activement préparer le retour d’une vraie droite au pouvoir. Car ne nous voilons pas la face : les misérables débats autour des sujets « sociétaux » seront bientôt balayés par les situations nationale et internationale qui se dégradent à vitesse grand V. Il faut se préparer à entrer en zone de tempête, puis à remplacer l’actuel capitaine de pédalo qui préside aux destinées de la France.
Propos recueillis par Patrick Cousteau