Que ferait Nathalie Kosciusko-Morizet au cas où Marine Le Pen serait amenée à affronter François Hollande au second tour de la présidentielle ? Voilà une question qu’elle est bonne ! La réponse de l’intéressée par contre, l’est un peu moins… « Mais la même chose que ce que j’ai dit, que ce que j’ai écrit, mais c’est pas le sujet. Ça n’a aucun intérêt ! Je viens de répondre, je viens de dire que j’ai écrit ce que j’avais à dire sur le sujet. Je resigne sur ce que j’ai dit sur le sujet ! » Pour ceux de nos lecteurs non initiés à la super langue de bois pratiquée par la porte-parole de Sarkozy, ça veut dire qu’elle voterait Hollande ! Il est vrai que Sarko lui a dit qu’elle ne resterait pas porte-parole de sa campagne si elle répétait une telle ânerie. Pas facile de répondre, après ça, aux journalistes qui en remettent une couche, peut-être en toute connaissance de cause… (Dimanche 18 mars, « Le 12/13 », France 3)
BLAMABLE PAR DEFINITON
Mercredi 21 mars, « L’Invitée de Christophe Barbier », iTélé
Marine Le Pen incrimine Christophe Barbier, et plus généralement tous les journalistes qui ont laissé entendre que le FN avait inspiré le tueur de Toulouse. Réponse du patron de « L’Express » : « Il y avait trois hypothèses : un psychopathe, un néo-nazi membre de l’extrême droite… » « Monsieur Barbier, en quoi je suis de près ou de loin proche des néo-nazis ? Si cette affaire peut faire comprendre aux Français de quelle manière ils sont manipulés, par vous et par d’autres, eh bien ceci aura servi en plus à quelque chose d’autre ! » A ce moment précis de mon papier, chers lecteurs, je vous conseille de vous accrocher aux bras de votre fauteuil, si bien entendu vous me lisez dans votre salon, tant la réplique de Barbier est, au sens propre, inouïe : « Est-ce que le débat sur la viande halal que vous avez posé dans le débat public aurait pu
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- Publié dans le numéro : 2557