Dépoitraillées et voiles de religieuses en tête, les Femen – mais était-ce vraiment les Femen ? (1) –, accompagnées de l’inévitable journaliste militante Caroline Fourest, se sont essayées à l’agit-prop provocatrice lors de la manif parisienne du 18 novembre.
La poitrine décorée de slogans divers mais provocateurs – « Occupe-toi de ton cul », « Marie, marions-nous », « Saint-Esprit étroit », « Fuck Church », « In gay we trust » – elles se sont répandues parmi les manifestants catholiques, les aspergeant à l’aide d’extincteurs, marqués – on est prié de rire – « holy sperm » ou « Jesus sperm ».
Agacés – c’est bien le moins puisqu’elles étaient là pour les provoquer –, les manifestants ont réagi. Quelques claques sont même parties, rapidement contrôlées par les responsables du service d’ordre, demandant qu’on ne touche pas les provocatrices. Finalement refoulées, elles se sont donc enfuies, pour être embarquées par les forces de l’ordre. Et Caroline de courir !
On est loin de la description apocalyptique de la pauvre Fourest, habituée, il est vrai, des exagérations médiatiques, qui affirme : « Les filles ont pris des coups dans toutes les parties du corps. (…) J’ai été insultée et tabassée. » Bref ! une réaction brutale pour une « protestation pacifique et drôle » qui l’a conduite à porter plainte.
La classe politique, comme de bien entendu, n’a pas tardé à réagir… Le secrétaire général du PS Harlem Désir a fustigé « la violence