Un mariage, c’est l’occasion de faire la noce. Sauf qu’avec certains cortèges maghrébins, de plus en plus nombreux, ça tourne au vinaigre et à la provocation. Au grand dam des maires de France.
Châlons-en-Champagne, une ville dont le nom est une invitation à la fête. Pourtant, le 27 septembre, le conseil municipal a adopté, à l’unanimité, un texte qui prohibe « les manifestations excessives de joie collective et l’utilisation d’instruments de musique », « le déploiement de drapeaux ou banderoles » et rappelle que « tout débordement ou bruit excessif, notamment l’utilisation intempestive de quads, motos, ou l’usage continu d’avertisseurs sonores, de pétards sont interdits en centre-ville. » Cette mesure ne vise pas des supporters de foot qui auraient trop bu. Intitulée « Charte de bon déroulement du mariage civil », elle est destinée à sécuriser l’hôtel de ville et ses abords qui, lors de certaines cérémonies, deviennent la scène d’un souk et d’un ramdam intolérables. Châlons est la dernière municipalité à dénoncer ce phénomène de société. La première fut Orange.
Le 1er décembre 2009, son maire, Jacques Bompard, prenait un arrêté qui, « considérant qu’il est habituel que, lors de la célébration des mariages civils à Orange, des signes d’appartenance autre que ceux de la République française sont arborés et que ces comportements provocateurs peuvent entraîner des troubles à l’ordre public et même des heurts entre communautés », interdisait « d’arborer dans les locaux de la mairie ou aux abords immédiats de celle-ci, des drapeaux étrangers ». A l’époque, il fut accusé de stigmatiser une certaine frange de la population. Or aujourd’hui, il regrette de ne pas avoir déposé un brevet : son arrêté a été repris dans des