A l’heure où nous mettons sous presse, peu d’éléments factuels permettent d’établir le profil de l’auteur de la tuerie de Toulouse et des meurtres de parachutistes survenus ces derniers jours. Ce qui n’empêche pas la gauche, Mélenchon en tête, d’instrumentaliser l’affaire, comme aux plus beaux jours de l’affaire Carpentras ou du RER D…
La tuerie de Toulouse et les meurtres de parachutistes qui y sont associés n’auraient pas dû être récupérés dans le cadre de la campagne présidentielle. La décence envers les victimes et la prudence face au peu d’éléments factuels disponibles y invitaient. La politique étant ce qu’elle est, l’instrumentalisation a commencé dès lundi matin. Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, a lancé le signal : « Après les meurtres de Montauban, ceux de Toulouse semblent indiquer une démence raciste des criminels ». François Bayrou, président du MoDem, a enchaîné en parlant de crime « antisémite », tout comme le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).
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- Publié dans le numéro : 2556