Du 27 mai au 21 juin, à Marseille (car c’est là que, suite à un règlement de comptes dans un bar, l’enquête a débuté…) se tient le procès du Cercle Concorde. Ce cercle de jeux parisien, tenu par des Corses et autorisé en 2005 par le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, était en fait une grosse machine à laver de l’argent sale…
Parmi les 20 prévenus de ce procès, on trouve un Corse, deux Corses, trois Corses, un caïd marseillais, le neveu de ce caïd marseillais, le Corse Paul Lantieri associé au banquier genevois François Rouge, le Corse Jean-François Raffali et les membres du clan Federici… Ils sont accusés d’« abus de confiance », d’« association de malfaiteurs », de « blanchiment en bande organisée », d’« infractions fiscales. » Le plus extravagant, dans cette affaire, est que tous ces personnages n’auraient pas pu se livrer à leurs coupables activités si, au préalable, ils n’avaient