Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé la prochaine pénalisation des mariages forcés, qui touchent au minimum 70 000 jeunes filles en France. Enquête sur un phénomène barbare, que l’Eglise catholique avait chassé d’Occident au VIe siècle, et qui revient en force avec l’implantation sur notre sol de communautés musulmanes arriérées.
Le « mariage pour tous » version islamique a ceci d’original qu’il s’applique aussi à ceux – ou plutôt celles – qui ne sont pas d’accord ! Voici l’histoire de Yasmina, 16 ans, d’origine algérienne, qui suivait paisiblement son BEP comptabilité jusqu’à ce que sa vie bascule dans l’horreur le mois dernier : « C’est en surprenant une conversation que j’ai découvert que mes parents m’avaient donnée à un homme du bled ! Il a vingt ans de plus que moi, je ne l’ai jamais vu ! » La petite « beurette » de Seine-Saint-Denis a d’abord aimablement signalé son refus à sa mère, mais autant parler à un mur : « Elle a dit que c’était comme ça que les femmes vivaient depuis toujours, qu’il n’y avait pas à discuter ». Lorsqu’elle s’est révoltée, son frère l’a giflée et la famille a fait bloc contre elle, la menaçant de l’exclure : « Ils disent que je vais les humilier et que notre nom sera couvert de honte si je continue à faire “la Française” ». Autrement dit, si elle persiste à vouloir conduire librement son existence, dans un monde où la loi du groupe prime sur l’individu.
Comme elle, et bien que des chiffres précis soient difficiles à établir, plus d’un demi-million d’adolescentes