Les aura-t-elle ou ne les aura-t-elle pas ? Lundi soir, à l’heure où nous mettions sous presse, Marine Le Pen ne disposait toujours pas de ses 500 parrainages et s’épuisait en temps, en argent et en forces militantes à les trouver. Décryptage d’un système conçu pour affaiblir au maximum les candidats dissidents.
Depuis que, le 21 février, le Conseil constitutionnel a rejeté la demande de Marine Le Pen visant à préserver l’anonymat des élus accordant leur parrainage à un candidat à l’élection présidentielle, c’est la panique dans l’équipe de campagne de la présidente du FN. Les jours passent et les précieux sésames rentrent au compte-gouttes. Sans certitude, qui plus est, que ceux que Marine Le Pen adresse au fur et à mesure au Conseil constitutionnel soient valables ! Marine Le Pen se plaint que « le Conseil constitutionnel ne joue pas le jeu ». Elle ne parvient pas à savoir si les formulaires de parrainage (en fait de « présentation » selon le terme légal) qu’elle a déposés sont valables.