Le conseil départemental de Loire-Atlantique n’arrive plus à héberger tous les « mineurs isolés étrangers » qui débarquent en masse à Nantes et aux alentours. Du coup, il est traîné devant les tribunaux. En deux semaines, il a été condamné neuf fois ! L’aspect marrant de l’affaire, c’est que son président est socialiste…
Si, un jour, on avait dit au très socialiste président du conseil départemental de Loire-Atlantique, Philippe Grosvalet, qu’il serait quasiment accusé de céder à la lepénisation des esprits et que la justice le condamnerait pour ne pas avoir hébergé des immigrés clandestins, il ne l’aurait sans doute jamais cru. C’est pourtant exactement ce qui vient de se passer. Depuis le 30 juillet, le département, via son Centre Enfance et Familles, qui dépend de sa direction de la solidarité, a été condamné neuf fois par le tribunal administratif de Nantes ! Les décisions de justice n’étant pas appliquées, une astreinte de 100 euros par jour sans hébergement a même été prononcée !
C’est l’association immigrationniste protestante La Cimade qui est à la manœuvre. À chaque fois, c’est elle qui a fait saisir la justice – « en urgence » ! – des cas de ces jeunes gens arrivés, on ne sait trop comment, en Loire-Atlantique en provenance du Mali, de Guinée, du Congo, du Bangladesh ou, pour le dernier en date, du Burkina Faso. « Évidemment, explique la Cimade, l’idée pour le département, c’est d’envoyer un message et de fermer la porte aux fameux “appels d’air“. Mais là, la politique de dissuasion qui vise à décourager les étrangers de venir ici va quand même très loin ». Le Pen, sors de ce corps !