Un juge d’instruction de Nîmes vient de renvoyer devant les assises deux Franco-Algériens, les frères Hocine et Abdelkader Mohamed. Leur crime supposé ? Avoir, durant les années 1990, lutté en Algérie contre les barbus du FIS et du GIA. La justice française marche sur la tête.
Sur le site de la très vertueuse Ligue des droits de l’homme, suite aux balles tragiques qui ont ensanglanté la rédaction de « Charlie Hebdo », on peut lire un message d’indignation, doublé d’un appel à la résistance : « Nous sommes Charlie : défendons les valeurs de la République ». Or sur ce même site, concernant une autre tragédie, on découvre un communiqué intitulé : « Deux présumés tortionnaires algériens des années de plomb seront jugés en France ».