On aura tout vu. Il y a désormais des Roms qui volent des moutons pour ensuite les revendre à des musulmans qui les égorgent clandestinement pour le sacrifice de l’Aïd ! Mais revenons à nos moutons…
Le 4 octobre dernier, pour les moutons, c’était le silence des agneaux. Si ce jour-là, dans le calendrier chrétien, on fêtait François d’Assise, le saint patron des animaux, dans le calendrier musulman, on célébrait l’Aïd al Adha (ou Aïd el Kébir), autrement dit la Fête du sacrifice. Dans une version gore de l’épisode biblique où le patriarche Abraham offre un méchoui au Bon Dieu, l’islam commande à tout bon musulman de manger un mouton à qui l’histoire impose un sanglant sourire : la bête doit avoir eu la gorge tranchée.
Pour encadrer ce rite d’un autre temps, les pouvoirs publics se mettent chaque année en quatre. En août, le ministère de l’Intérieur a ainsi mis les préfets