A l’approche de la grande manifestation du 13 janvier, les réseaux gays s’activent pour garder la main sur le projet de « mariage pour tous » et d’adoption pour les personnes de même sexe. Décryptage de leurs réseaux au sein du monde associatif, des entreprises, des médias et, évidemment, du monde politique.
Depuis l’élection de François Hollande, le « mariage pour tous », cache-sexe du mariage homosexuel, est devenu un enjeu incontournable de la vie politique française. A croire que le monde tourne désormais autour du nombril (et on est poli) d’une poignée de khmers roses aux commandes d’un « lobby gay », auto-proclamé porte-parole d’une minorité homosexuelle… qui ne représente, elle-même, qu’une infime part de la population française !
Car si Gaylib, le groupe de pression homosexuel de l’UMP, se rapporte à la vulgate homosexualiste pour affirmer que leur « communauté » représenterait 8 % des Français, tel n’est pas l’avis de l’INED et de l’INSERM. En 2006, ces organismes peu suspects d’homophobie ont mené une enquête sur la sexualité en France – unique à ce jour – d’où il ressort que seuls 1 % des femmes et 1,6 % des hommes déclarent avoir eu des relations homosexuelles au cours des 12 mois ayant précédé l’enquête.
Si l’on considère que ceux-là sont les « vrais » homosexuels – 4 % des femmes et 4,1 % des hommes déclarant avoir déjà vécu au moins une expérience isolée –, alors, ainsi que le relève le journal catholique « L’Homme nouveau » dans le cadre d’une enquête serrée sur la « nébuleuse gay », « les personnes homosexuelles représentent moins de 1,5 % de la population française. La majorité de cette communauté se désintéressant ou s’opposant à la question du mariage, on peut estimer que l’ouverture du “mariage pour tous” est revendiquée par un maximum de… 0,5 % de la population ! »
Beaucoup de bruit pour rien, au final. L’ennui, c’est que le lobby gay, organisé en une multitude d’associations constituant une mouvance extrêmement active, bénéficie de puissants relais dans le monde associatif et professionnel, comme au sein des partis politiques et des médias. D’où un effet de loupe et un impact absolument sidérant de leur parole, par rapport à la représentativité réelle du lobby homosexuel.
Subventions publiques : leurs « droits », vos sous !
A la base des opérations d’influence, la Fédération LGBT (Lesbiennes, gays, bi et transexuels) regroupe 130 associations locales et nationales dont 78 pour la seule Ile-de-France.
Plus importante, l’Inter-LGBT, qui agit au niveau européen, organise les grands événements comme la Gay pride ou le Sidaction.
L’ensemble de ces organisations minoritaires, ne représentant que leurs intérêts particuliers, est abondamment subventionné par l’argent public. Sous le poids du politiquement correct, la plupart des collectivités locales se sentent tenues de financer des projets en lien avec les préoccupations du lobby LGBT. La mairie de Paris – dont le maire, Bertrand Delanoë, et l’adjoint chargé des Affaires culturelles, Christophe Girard, n’ont jamais caché leurs « orientations » et leur sympathie pour la cause gay – est évidemment au premier rang pour porter haut les couleurs du drapeau arc-en-ciel.
Ainsi, en 2012, le Centre LGBT d’Ile-de-France a-t-il reçu 112 000 euros de subventions ; Act Up a bénéficié de 35 000 euros et d’une convention avec la mairie de Paris ; Paris foot gay (si, si, ça existe !) a touché 40 000 euros pour taper dans la baballe dans un joyeux entre soi ; SOS homophobie a reçu 10 000 euros ; et 8 000 euros pour l’association Cineffable, qui organise un festival du cinéma lesbien entièrement interdit aux hommes (sans provoquer de sanctions pour une discrimination sexuelle, pourtant criante).
Le gouvernement n’est pas en reste : en 2012, entre autres multiples exemples, le gouvernement de François Fillon et Nicolas Sarkozy a ainsi arrosé, à hauteur de 37 100 euros, les « Parents et amis (sic) de gais et de lesbiennes », notamment pour « sensibiliser les collégiens et lycéens aux effets néfastes des discriminations, en particulier homophobes » ! Le RAVAD (Réseau d’assistance aux victimes d’agressions et de discriminations), en a reçu autant pour assurer « la promotion, le maintien et le soutien des droits LGBT » – en clair, pour faire du lobbyisme. En 2011, toujours par la grâce de Sarkozy et de son premier ministre, Act-Up a engrangé 125 000 euros de subventions gouvernementales ; et le SNEG (syndicat national des « entreprises gaies » – ça aussi, ça existe), a perçu… 640 000 euros tout droit pompés de vos impôts !
Sentant apparemment le bon filon, l’an dernier, la FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne) a organisé « une campagne de lutte contre l’homophobie auprès des lycéens et des jeunes de France ». Banco : le montant de la subvention gouvernementale s’est élevé à