Au nord du département du Gard, sur un bout de nationale qui mène de Remoulins à Avignon, quatre villages sont sinistrés par une prostitution venue des pays de l’Est. Notre enquête.
Du pont du Gard au pont d’Avignon, la RN 100 trace sa route, au milieu des vignobles. Tous les jours, plus de 25 000 véhicules, dont beaucoup de gros-culs, empruntent ce tronçon. Or depuis 2009, sur les bas-côtés, des filles de l’Est, des Roumaines et des Bulgares, y font commerce de leurs corps. Riverains, les villages de Rochefort-du-Gard, d’Estézargues, de Saze et de Domazan en font les frais. Maires et administrés en ont ras-le-bol. Car les prostituées se croient tout permis. Il y a trois ans, quand les premières ont pris pied (de grue) à Saze, elles n’avaient rien trouvé de mieux que de s’installer près de l’abribus où s’arrêtent les cars de transport scolaire. Du coup, des automobilistes et des routiers, qui s’arrêtaient à cette station des sens, faisaient des propositions malhonnêtes à des collégiennes ! Le maire,