Convaincus de mener une « guerre sainte », des islamistes étrangers, notamment français, sont venus gonfler les rangs des insurgés anti-Assad en Syrie.
Plusieurs membres du groupe islamiste n’ayant pas été interpellés le 6 octobre sont soupçonnés d’avoir gagné la Syrie pour tenter de rejoindre des groupes djihadistes. L’information, révélée par « Le Monde », n’est pas réellement surprenante. Fin août, déjà, le chirurgien Jacques Bérès était parti pour Alep, dans le nord de la Syrie. Pendant deux semaines et dans la clandestinité, ce cofondateur de l’organisation Médecins sans frontières (MSF) âgé de 71 ans y a opéré des dizaines de blessés dans un hôpital contrôlé par les rebelles. Contrairement à ses précédentes missions à Homs et à Idlib, il se trouvait cette fois à proximité immédiate des combats. Autre différence, la majorité des blessés qu’il a soignés à Alep étaient des combattants et non des civils. Parmi eux, « au moins la moitié d’entre eux n’étaient pas des Syriens ». Et surprise, parmi ces islamistes étrangers figuraient