Dans le foot, on se plaint, à juste raison, qu’il y ait trop d’étrangers naturalisés qui rejettent les jeunes joueurs français sur le banc des remplaçants. Las, le mal est plus profond qu’une sonde dans un ballon rond. Aux Jeux olympiques, on a découvert, hallucinés, qu’en tennis de table, les Chinoises naturalisées se mettent à la table des Françaises, des Allemandes, des Hollandaises, des Autrichiennes…
Dimanche 29 juillet, en direct des Jeux olympiques de Londres, France Télévisions nous a proposé quelques images de tennis de table féminin. La rencontre opposait une Française à une Espagnole. Mais il y avait de quoi rire jaune. Nom de la Française ? Li Xue. Nom de l’Espagnole ? Shen Yan Fei. Deux Chinoises naturalisées ! Au ping-pong, c’est très tendance. Dans le tournoi féminin, on trouvait ainsi la Luxembourgeoise Ni Xialian, la Polonaise Li, l’Allemande Wu, les Hollandaises Li Jie et Li Jiao, les Autrichiennes Liu Jia et Li Qiangbing et ainsi de suite !
C’est bien simple : au deuxième tour de la compétition, sur 64 pongistes encore en lice, il y avait 24 Chinoises, soit un taux de participation de 37,5 %. Et si deux d’entre elles représentaient officiellement leur pays, les vingt-deux autres étaient des mercenaires naturalisés.
L’explication du phénomène est très simple. En Chine, le ping-pong est un sport très populaire qui compte 30 millions de licenciés. Les plus doués s’entraînent, dès leur plus jeune âge, sept heures par jour. Inévitablement, il y a beaucoup d’appelés pour très peu d’élus. Du coup, de nombreuses jeunes filles, douées pour tenir la raquette, obtiennent un bon de sortie pour aller faire carrière en Occident et y monnayer leur talent, car elles bénéficient alors