Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a levé certaines restrictions pesant sur l’emploi des Roms en France, qui seraient aux alentours de 15 000, suscitant la joie de la Commission européenne. Et pour cause : c’est elle qui l’exigeait ! Le plus ahurissant est encore ailleurs : dans les 27 milliards d’euros que l’Union européenne met à disposition des pays de l’UE pour « insérer » les Roms ! En pleine crise économique et financière, les Roms ont priorité sur « les non-Roms » !
La semaine dernière, en plein débat sur le démantèlement de campements sauvages de Roms, le quotidien « Sud Ouest » publie une interview de Viviane Reding (ci-contre), vice-présidente de la Commission européenne. La Luxembourgeoise, qui siège à Bruxelles depuis une bonne douzaine d’années, est commissaire « à la justice, aux droits fondamentaux et à citoyenneté ». C’est elle qui, alors que la France de Nicolas Sarkozy voulait accélérer les expulsions de Roms, avait finement déclaré : « Les circonstances donnent l’impression que des personnes sont renvoyées d’un Etat membre juste parce qu’elles appartiennent à une certaine minorité ethnique. Je pensais que l’Europe ne serait plus le témoin de ce genre de situation après la Deuxième Guerre mondiale. » Ce qui s’appelle déconner à pleins gaz mais ne lui a pas coûté sa place, au contraire