Ils sont sept candidats. Ils ont déjà débattu à deux reprises et le feront à nouveau jeudi 19 janvier, avant le vote du premier tour, dimanche prochain. Pour voter, il vous faudra payer un euro. Moins cher qu’au mois de novembre ? Oui, mais ça ne vaut pas plus et, entre nous, gardez plutôt votre euro pour le « sans dent » qui fait la manche à la sortie de l’église. Cette primaire ne sert à rien…
Les sept candidats l’ont promis et l’ont signé. « La campagne doit être constructive, respectueuse et loyale, centrée sur les idées et les propositions. » Autrement dit, les dérapages contrôlés, les « petites phrases » assassines faisant le bonheur des journalistes – et donc le nôtre –, les boules puantes et autres vieux dossiers sont proscrits. Dommage, parce que, soyons-en sûrs, chacun aurait eu à dire sur chacun, tant les sept candidats – ou du moins les quatre principaux, Vincent Peillon, Benoît Hamon, Manuel Valls et Arnaud Montebourg – se connaissent et se détestent.
Ils ont d’ailleurs tous siégé ensemble, avec Sylvia Pinel, la protégée de Jean-Michel Baylet, pendant deux ans, de 2012 à 2014, quand Jean-Marc Ayrault était premier ministre. Puis encore ensemble, mais sans Vincent Peillon, parti pantoufler au Parlement européen, jusqu’en août 2014, avant que Manuel Valls et François Hollande ne se décident à renvoyer Montebourg et Hamon, turbulents ministres, encore, à l’époque, copains comme cochons. Un renvoi qui a fait de Benoît Hamon le seul ministre de l’Education nationale de la Ve République à ne pas avoir fait de rentrée scolaire !
Pour les amateurs d’histoire du Parti socialiste, ajoutons également qu’en 2003, les deux mêmes