Connu comme avocat – il est notamment celui de « Minute » –Frédéric Pichon a rejoint Souveraineté, Identité et Libertés (Siel), présidé par Karim Ouchikh, dont il est devenu vice-président. Il s’explique sur son engagement au sein de cette composante du Rassemblement Bleu Marine et sur le rôle qu’il entend y jouer.
« Minute » : Pourquoi avoir rejoint ce petit voire tout petit parti ?
Frédéric Pichon : Parce que ce parti, qui est en effet petit par le nombre actuel d’adhérents mais grand par les idées, incarne, au sein du Rassemblement Bleu Marine, une sensibilité qui me semble pleine d’avenir au moment où l’UMP n’a plus de corset idéologique et est en voie de décomposition. Le Siel incarne, à côté du navire amiral qu’est le Front national, une sensibilité qui lui permet d’accueillir aussi bien des déçus de l’UMP que des gens issus de La Manif pour tous, des souverainistes ou des identitaires, dans un contexte de droitisation de la société, ce que Guillaume Bernard (1) appelle « le mouvement