La semaine dernière, potaches, nous avions décerné à Florian Philippot une de nos « fessées d’or ». Manifestement aussi agacés que nous par le vilain détournement d’avion tenté par l’ex-chevénementiste, les adhérents du FN lui ont administré une véritable claque.
Même ses éléments de langage ne peuvent suffire à cacher l’échec… Florian Philippot avait préparé les esprits à une deuxième place, anticipant la victoire de Marion Maréchal-Le Pen, lors des élections au comité central du parti. Manifestement, il n’avait pas prévu que les adhérents du FN le placeraient en quatrième position, derrière Marion Maréchal-Le Pen mais aussi derrière Louis Aliot et Steeve Briois, ni qu’il serait talonné… par Bruno Gollnisch ! A Marion Maréchal, 80 % des voix. A Philippot, 69 %. Et à Gollnisch, 65 %.
Bruno Gollnisch, loin d’être sur la même ligne que Florian Philippot (ou que Marine Le Pen dont il avait été l’adversaire pour la présidence du parti) et loin de bénéficier de la visibilité médiatique du vice-président, est venu rappeler avec ce score que le FN avait une histoire, et que celle-ci avait démarré bien avant que Florian Philippot ne se rende compte que Marine Le Pen avait plus d’avenir que Jean-Pierre Chevénement.
« Vu à la télé », ça ne paye plus
A travers les réseaux sociaux, la garde très rapprochée de Florian Philippot essaye de minimiser les dégâts : l’un s’enthousiasme (« Si on poursuit la logique médiatique, 7 adhérents sur 10 du FN sont gaullistes »), un autre estime que les adhérents ont « adoubé » Florian Philippot. Las… Ces soutiens peuvent se mordre les doigts ne n’avoir pas adhéré… au FN – au mieux, ils émargent dans les « collectifs » – et de n’avoir donc pas pu voter pour leur mentor.
Les rares « philippotistes » n’ont pas non plus brillé par leurs résultats. Ses assistants