Un coup à droite, un coup à gauche… La nomination le 7 octobre d’Alain Milon à la tête de la commission des Affaires sociales du Sénat est un beau bras d’honneur de l’UMP aux milliers de familles qui manifestaient, pour la huitième fois en deux ans, deux jours plus tôt. Comme dit « Le Figaro », « ses idées sont atypiques »…
Alain Milon (ci-contre), sénateur du Vaucluse depuis dix ans, cumule… et pas que les mandats. Un rapide aperçu de son activité parlementaire en donne la preuve. C’est un précurseur ! En 2010, il dépose, avec une poignée d’amis, une proposition de loi « tendant à autoriser et encadrer la gestation pour autrui » !
Quatre ans avant Christiane Taubira et Najat Vallaud-Belkacem, Alain Milon voulait la GPA, avec, comme toujours, les meilleures intentions du monde. « La maternité pour autrui constitue probablement une pratique séculaire permettant de remédier à l’infertilité d’une femme », explique doctement notre sénateur dans l’exposé des motifs de sa proposition de loi. Notons le « probablement », qui montre le sérieux et la profondeur