Animateur vedette de l’émission Ushuaïa sur TF1, l’écolo aventurier Nicolas Hulot est descendu de son deltaplane en 2011 pour présenter sa candidature à la présidentielle. Lors de la primaire organisée par Europe Écologie-Les Verts, il s’est lamentablement ramassé. Aujourd’hui, dans un livre intitulé Plus haut que mes rêves, il règle ses comptes avec les écolos d’extrême gauche. Qui l’ont pris pour ce qu’il est : un naïf.
Quand, en février 2011 Nicolas Hulot a pris la décision de se présenter à l’élection présidentielle, c’est en exclusivité à ses amis les Kogis, des Indiens de Colombie, qu’il a annoncé la bonne nouvelle. Mais à la fin de l’aventure, ce sont les peaux rouges de EELV, Europe Écologie-Les Verts, qui ont eu le scalp de l’ancien animateur de Ushuaïa.
De fait, les indiens Kogis ayant tenu leur langue, ce n’est que le 13 avril 2011 que Hulot présentait officiellement sa candidature.
Quelques jours plus tôt, sur TF1, Daniel Cohn-Bendit, l’un des gourous d’EELV, toujours dans le secret des alcôves, avait déjà déclaré que Monsieur Ushuaïa allait se « dépuceler ». Las, pour ce dépucelage politique, Hulot a choisi des partenaires qui lui ont fait du mal.