Refusant la candidature « partisane » de Bruno Gollnisch, Gaël Nofri, chargé de mission du Rassemblement Bleu Marine à Nice, a claqué la porte et se « retire » de la liste pour les municipales… qui n’était de toute façon pas constituée ! Après Laurent Ozon et David Mascré, encore un symbole de l’« ouverture » du FN qui déserte.
Depuis le 3 janvier, le blog de « Gaël Nofri avec Marine Le Pen » est muet. Ce n’est pas que le jeune Gaël Nofri n’ait rien à dire, c’est qu’il préfère s’épancher dans la presse. « En toute indépendance. » Chargé de mission du Rassemblement Bleu Marine à Nice, cet ancien pasquaien n’a pas goûté du tout que, ainsi que l’a révélé « Le Nouvel Obs », le Front national ait demandé à Bruno Gollnisch s’il accepterait de conduire sa liste lors des élections municipales de l’an prochain à Nice. Pas parce que Gollnisch n’est pas niçois ou « nissart ». Si Nofri s’indigne, c’est qu’il se voyait bien, lui, conduire une liste de « rassemblement ».
Un vrai faux membre du Front national
Agé de 27 ans, celui qui était « conseiller aux services publics » de Marine Le Pen lors de sa campagne présidentielle après avoir été, entre autres estimables fonctions, membre des cabinets des futurs fillonnistes Christian Estrosi puis Eric Ciotti à la présidence du conseil général des Alpes-Maritimes – du moins à en croire son curriculum vitae –, a les dents qui rayent la promenade des Anglais. Après la présidentielle, il