En Italie, la superclasse mondiale au pouvoir estime que l’immigration est l’avenir du pays. Pour elle, le droit du sang est une vieillerie passéiste qu’il faut abroger d’ici Noël. Et l’identité italienne se résumerait à la capacité de consommation de ses ressortissants !
Promis, juré, craché, le gouvernement mené par Mario Monti et placé à la tête de l’Italie sous la pression des institutions européennes et de la finance internationale serait un gouvernement purement « technique », ayant pour unique objectif de relancer l’économie du pays par la mise en place des mécanismes de sortie de crise.
C’est en tout cas ce qui a été dit et répété au peuple italien afin de lui faire avaler la pilule de l’imposition de ce gouvernement sans légitimité démocratique et aux accointances plus que troublantes avec les grandes banques internationales – et plus spécialement Goldman Sachs.
Las, la réalité s’est révélée fort différente, le gouvernement Monti, bien loin d’être idéologiquement neutre, ayant cherché dès ses premiers jours d’exercice du pouvoir à imposer la doxa mondialiste ultra-libérale la plus implacable. Un constat particulièrement criant dans le domaine de l’immigration, où le chef du gouvernement italien orchestre une véritable offensive médiatico-politique visant à faire remplacer le « droit du sang » par le « droit du sol » pour l’acquisition de la nationalité italienne. Une mesure en rupture avec la tradition nationale transalpine et qui représenterait bien évidemment un gigantesque appel d’air pour de nouvelles vagues d’immigration de peuplement.
Le nomade : un idéal de modernité
L’homme qui a entériné les desiderata des banques et des instances supranationales en appelant Mario Monti à la tête de l’exécutif, à savoir le président de la République, Giorgio Napolitano, s’est une fois de plus fait un plaisir d’aller contre l’intérêt de son peuple afin de mieux servir les banques. Celui-ci a en effet profité d’un discours aux « nouveaux citoyens italiens » pour se lancer dans un éloge dithyrambique de l’immigration comparée à une « grande source d’espérance » pour le pays, avant de qualifier la loi italienne actuelle – basée sur le « droit du sang, », c’est à dire n’accordant pas automatiquement la citoyenneté aux enfants d’étrangers nés en Italie – d’« authentique folie » et même d’« absurdité ».
Saisissant la balle au bond, l’ensemble des mouvements et lobbys immigrationnistes ont