On sait que, le 17 juin, une (petite) poignée de candidats UMP seront tentés d’apporter leur soutien à un candidat frontiste au second tour des législatives. De son côté, Marine Le Pen a clairement dit que son mouvement pourrait soutenir certains candidats patriotes. « Minute », qui a toujours bataillé pour l’union des droites, se réjouit de cet embryon d’accord. Hélas, il est au moins deux circonscriptions où cette entente ne sera pas possible, puisque s’y affronteront des candidats de valeur, aussi bien du côté du Rassemblement Bleu Marine que de l’UMP.
L’union des droites, elle n’y croit pas… C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Anne-Christine Royal, cousine de Ségolène, nous a écrit.
Candidate du Rassemblement Bleu Marine (RBM) en Gironde, elle doute – c’est le moins que l’on puisse dire – de la possibilité d’accords locaux : « L’entente à droite s’imposait plus que jamais pour les législatives, disiez-vous dans un éditorial récent. Dont acte. Mais dans la 10e circonscription de Gironde, où je suis candidate pour le Rassemblement Bleu Marine, le député sortant Jean-Paul Garraud (UMP) a fait un bien vilain pas de danse en l’espace de deux jours : il a d’abord suggéré une dédiabolisation du FN pour les législatives en vue d’accords possibles en cas de triangulaires, pour revenir aussitôt sur ses propos le lendemain en affirmant haut et fort qu’il n’y aurait aucune entente avec un parti “extrémiste”. S’était-il fait taper sur les doigts par M. Copé et consorts en haut lieu ?
« J’avais déjà été échaudée lors