Loin de « la piste d’extrême droite », l’attentat de Boston – qui a fait 3 morts et 180 blessés – était le fait de deux islamistes tchétchènes. Coupés de leurs racines, haïssant la Russie autant que les Etats-Unis, ils s’étaient autoradicalisés sur Internet, comme la majeure partie des djihadistes européens.
Médiatiquement, le traitement des attentats de Boston a commencé exactement comme l’affaire Mohamed Merah… Lundi 15 avril, à peine les bombes explosées et les premières victimes évacuées, la presse française s’empressait de nous apporter la bonne parole : le FBI privilégiait – sans plus de précision – soit « la piste terroriste » (bravo Sherlock, on ne s’en serait pas douté !) ; soit, avec des coupables d’autant mieux ciblés qu’ils arrangeaient bien la vision politiquement correcte, « un attentat venant de l’extrême droite ».
« Le Point » expliquait même que « pour les groupes radicaux d'extrême droite américains, qui vouent à