Union européenne. « Les vignerons français disent non à l’appellation “château” pour les Américains », s’émeut le « Washington Post » du 24 septembre dernier. De fait, devant le tollé des professionnels, la Commission européenne a rangé dans ses tiroirs son projet de lever l’interdiction sur les importations de vins américains étiquetés « château » ou « clos ». Un sursis qui pourrait vite tomber, estime le journaliste américain Edward Cody, pour qui « la requête américaine pourrait être approuvée plus tard dans l’année, lorsque le soufflé médiatique sera retombé, que la mondialisation pourra tranquillement reprendre son cours et les Américains apposer l’étiquette “château” sur leurs vins vendus en Europe ». Qui le lui a dit ? « Des officiels européens ». Espérons que, même dans le big-business, les promesses n’engagent que ceux qui y croient.
Italie. « Ciao voyou » : le titre de « Minute » du 10 juillet 2006 disait l’essentiel sur le fameux coup de tête de Zinedine Zidane et sur son exclusion de la finale de la Coupe du monde de football face à l’Italie. Jamais en retard d’une vilenie financé sur fonds publics, les administrateurs du Centre Pompidou ont pourtant voulu élever au rang des beaux-arts ce geste ternissant l’image du sport en général et de la France en particulier. Ils ont donc fait ériger une statue de 5 mètres de haut (par ailleurs d’une médiocrité consternante) immortalisant le fameux coup de boule donné par le héros des banlieues à l’Italien Materazzi. Il s’agit, selon un des commissaires de l’exposition, d’une