Allemagne. Encore un dirigeant socialiste qui dénonce les méfaits de l’immigration ! Après le best-seller L’Allemagne court à sa perte, de Thilo Sarrazin, l’ancien gouverneur de la Bundesbank (dont la traduction paraîtra en France en janvier 2013), c’est au tour d’une autre figure de la social-démocratie allemande, le débonnaire Heinz Buschkowsky, maire socialiste du quartier de Neukölln à Berlin (41% d’immigrés), de lancer un pavé – de 400 pages – dans la mare. Son livre, Neukölln est partout, révèle l’échec de la politique d’immigration et met en avant les désavantages dont pâtissent les enfants allemands par rapport aux étrangers. Selon « Big B », comme on surnomme volontiers Buschkowsky, c’est le non-respect des règles élémentaires de la vie sociale par les étrangers qui conduit à leur rejet.
Il dénonce également le laxisme du modèle allemand, qui débouche sur des situations absurdes et favorise la délinquance. Au cours d’un entretien avec les journalistes du quotidien « Bild », Big B explique : « Nous sommes devenus fous. Nous vivons dans une société de fous qui continue de payer une pension alimentaire pour un homme emprisonné pour avoir tué sa femme. » Et de révéler ce chiffre caché de la police : environ 80 % des jeunes Allemands de 12 à 18 ans ont déjà eu une expérience de la violence et du crime. Et si on échangeait nos socialistes contre les leurs ?
Grèce. « Vendez donc vos îles, vous les Grecs fauchés… et l’Acropole aussi ! », la une du quotidien populaire allemand « Bild », en mars 2010, avait fait grand bruit. Deux ans plus tard, la Grèce n’en finit pas de vendre les bijoux de famille. « Une véritable vente à la découpe », décrit le quotidien britannique « The Guardian ». Tout y passe : « îles, palais, ambassades, routes, aéroports, services publics… » Selon le quotidien israélien « Haaretz », Ehud Barak (photo), le ministre de la Défense de l’Etat hébreu serait en passe d’acquérir une île grecque à des fins d’entraînement militaire. Le pire ? C’est que la situation ne va pas s’améliorer. Le ministre grec des Finances vient d’annoncer que le PIB de son pays allait chuter de 25 % d’ici à 2014…
Russie. Comme un parfum de guerre froide… L’affaire Litvinenko, du nom de cet opposant et ancien espion russe, mort dans un hôpital londonien après avoir été empoisonné au polonium 210 (substance radio-active) en novembre 2006, est loin d’avoir livré tous ses secrets. Selon le quotidien anglais « The Independant », le gouvernement britannique vient de demander à ce que tous les documents établissant un lien entre Alexander Litvinenko et le… MI5 (service de sécurité intérieur et contre-espionnage britannique) soient expressément effacés. Cette enquête judiciaire, appelée « inquest » en droit britannique, est destinée à établir les causes exactes du décès de l’ancien lieutenant-colonel du FSB devenu un opposant virulent à Vladimir Poutine. Autant dire que six ans après les faits et avec un dossier amputé de moitié, ladite enquête démarre sur des chapeaux de roues !
Estelle Campagnol