Quand on manque de visibilité médiatique et que l’on n’a rien à dire, la meilleure solution reste encore de sortir une belle connerie. C’est donc ce qu’a fait Sandrine Mazetier, député socialiste de Paris et vice-présidente de l’Assemblée nationale, en réclamant la suppression de l’expression « école maternelle ».
Celle qui se flatte de s’être engagée en politique pour lutter « contre le Front national et ses possibles alliances avec la droite » juge « sexiste » cette façon d’appeler l’école des 2 à 6 ans. Dans une question écrite au gouvernement, elle propose de revoir cette terminologie qui « renvoie très directement aux femmes » : « Cette dénomination institutionnelle laisse entendre que l’univers de la petite enfance serait l’apanage des femmes et véhicule l’idée d’une école dont la fonction serait limitée à une garderie. » Alors que le gouvernement présente sa réforme sur la « refondation de l’école », Sandrine Mazetier propose : « Remplacer ce nom genré (sic !) par un nom neutre redonnerait symboliquement aux pères la place qui leur revient dans l’éducation de leur enfant, et repositionnerait l’école dans son rôle éducatif différent de celui des parents. “L’école maternelle” pourrait être rebaptisée “première école”, ou encore “école élémentaire”, si l’école couramment appelée primaire destinée aux 6-11 ans prenait officiellement le nom “d’école primaire” ». Ce n’est pas son raisonnement, qui serait un peu « primaire » ?
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- Publié dans le numéro : 2601
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