Où le socialisme est une drogue dure. Le député socialiste de Paris, Jean-Marie Le Guen, préconise la création de salles de shoot où les camés pourraient se faire leur piquouze tranquillement. L’idée, caressée par Hollande au cours de sa campagne électorale, a été reprise par le ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui annonce que la mesure sera expérimentée. Cet altruisme est d’autant plus louable que Marisol n’a visiblement pas besoin de salle de shoot pour être elle-même complètement piquée. Selon Le Guen, l’Etat ne pousserait pas l’amabilité jusqu’à fournir leurs doses aux drogués, qui devraient donc continuer à se livrer à la prostitution ou à la délinquance pour pouvoir se les procurer auprès des trafiquants des cités, contre lesquels une élue socialiste de Marseille (d’origine immigrée) conseillait voilà quelques jours d’envoyer l’armée… J’imagine qu’en quittant les lieux, leur petite affaire faite, nos braves drogués prendront leur voiture pour rentrer tranquillement chez eux ; et si d’aventure un pandore les arrête, ils pourront toujours lui montrer, à côté des deux alcootests nouvellement exigés par la loi, deux seringues usagées. De mauvais coucheurs, à droite, ont cru devoir protester contre une idée si bellement socialiste ; je la trouve, pour ma part, irréprochablement républicaine et moralement laïque. Une étude réalisée par des chercheurs néo-zélandais vient par ailleurs de montrer que le cannabis, prétendue « drogue douce », rend idiot : plus on commence à le fumer tôt, plus le quotient intellectuel de l’électeur baisse, ce qui est globalement bon pour la démocratie. Il est vrai qu’un certain nombre de nos concitoyens sont déjà shootés au socialisme. Jusqu’à quel point ne risqueront-ils pas l’overdose ?
Où le Survivor frappe encore. C’est le meilleur de nous tous, comme disait l’autre ; et plus insubmersible qu’un glaçon, avec ça ! Alain Juppé, puisqu’il faut l’appeler par son nom, n’entend pas disparaître de la scène politique après la perte de son maroquin. The Survivor of Bordeaux survit à tous les naufrages de la droite. Le nouveau gouvernement socialiste – ressortant de sa boîte à mauvaises idées moisies une vieille recette qui n’a jamais marché – envisage-t-il de créer 150 000 « emplois d’avenir », nouvelle version des emplois aidés de toutes sortes, en TUC et en toc, qui se sont succédé sans avoir jamais débouché sur de vrais emplois ? Avec le sens de la formule qui le caractérise, l’inventif Juppé