Christiane Taubira se montre beaucoup plus pugnace et agressive que le pâle Rugyssant. Elle nous en avait donné l’habitude à l’époque où, gardienne des sceaux, elle avait porté les tables de la loi de dénaturation du mariage. Elle est ressortie de l’oubli auquel l’a condamnée l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République pour confier à nos confrères du « Parisien » qu’elle a fait un rêve, un peu comme Martin Luther King, mais de manière moins pacifique. Ce rêve consisterait à « découper en lamelles » le président russe, Vladimir Poutine ; au coupe-coupe ou à la machette, j’imagine, comme le veut la loi de la jungle guyanaise… A l’échelle de l’Amérique, le département français de Guyane n’est pas très éloigné (un peu plus de 2 600 kilomètres) de l’île d’Haïti, qui fut jadis le théâtre des exploits des « tontons macoute », qui, eux aussi, savaient comme pas un découper leur homme en lamelles. Mama Doc reste ainsi fidèle à sa réputation. Pour ne pas faire de jaloux, elle a décrit le président américain, Donald Trump, comme un « fou furieux qui représente un cocktail explosif inédit d’ignorance, de vulgarité, de détermination, d’aveuglement joyeux. Sexiste ! Raciste ! Xénophobe ! Et réjoui ». Pour un peu, elle me le rendrait presque sympathique ! En matière de fous – et folles – furieux, m’dame Tautau s’y connaît un peu. J’ignore à quelle sauce elle accommode dans ses rêves les lamelles de Poutine et les limites de l’humour – dont les juges de la 17e chambre correctionnelle, appelés à statuer sur les délits de presse, sont seuls habilités à tenir le cadastre, m’interdisent de me le demander. En fait de rêve, je reste songeur à la pensée que ces propos si peu diplomatiques, concernant les présidents russe et américain, émanent d’une politicienne qui a dirigé – on sait avec quel parti pris – le plus important de nos ministères régaliens, celui de la justice. Une justice à la macoute, dans une France livrée au socialisme.
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