Le 7 janvier, « Le Parisien » a publié un article intitulé « Un viol évité de justesse dans un train ». On y apprenait que le 9 décembre, dans un train entre Paris et Dreux (Eure-et-Loir), une jeune fille avait été agressée par une bande d’une dizaine d’Afghans, qui, sous la menace, avaient entrepris de la déshabiller. Grâce à l’intervention d’un courageux passager, la jeune fille a pu s’en tirer. Depuis, deux Afghans ont été arrêtés et mis en examen.
Que faisaient dans ce train ces réfugiés qui, normalement, étaient assignés à résidence dans un foyer Adoma de banlieue ? Ils ont expliqué aux policiers que, ce jour-là, ils étaient venus à Paris, en virée au bois de Boulogne, « pour rencontrer des homosexuels et des travestis afin d’avoir des relations sexuelles tarifées ou consenties » !
Pour ces réfugiés qui aiment les homos, on a une bonne nouvelle : le 16 décembre, le Conseil de Paris a voté le projet du maire, Anne Hidalgo, d’installer un camp de 200 migrants et sans-abri dans le XVIe arrondissement, sur le site du… bois de Boulogne ! Ainsi, les migrants amateurs d’arrière-train seront sur place et n’auront plus à prendre la SNCF pour aller assouvir leurs vices.
Un boxon parfaitement organisé
Maintenant, si on veut s’intéresser sérieusement à la vie sexuelle des migrants, c’est à Calais qu’il faut aller mettre son nez, là où sont réfugiés près de 6 000 Erythréens, Afghans, Syriens, Pakistanais, Kurdes, Ethiopiens, Mauritaniens… Si on consulte la rubrique des faits divers, la situation semble maîtrisée. On note qu’en novembre 2014, deux adolescentes de 15 ans ont été victimes d’une tentative de viol perpétrée par des migrants. On relève qu’en août dernier, un certain Nabeel Mohammed Edris, un Erythréen de 29 ans, a été condamné à trois mois de prison pour avoir agressé une femme qui prenait sa douche à proximité d’une plage.
La délinquance sexuelle ne défraye ainsi pas la chronique. Comment expliquer cette apathie apparente alors que des milliers de mâles en rut rôdent alentour ? Est-ce que les autorités imposeraient des cures de bromure aux réfugiés afin qu’ils aient le drapeau en berne ? La vérité est ailleurs. Si les réfugiés de la jungle (c’est le surnom de la zone qu’ils infestent) ne vont pas chasser en ville, c’est que leur campement est devenu un bordel où ils peuvent consommer sur place des femmes, mais peut-être aussi des enfants !
Le 13 août dernier, le journal « le Monde » a annoncé la couleur : « Dans la “jungle” de Calais, l’ombre de la prostitution ». Dans cet article, des responsables d’associations et des policiers témoignent que, dans la jungle, les nuits sont chaudes. Le Secours catholique s’inquiète d’un petit bois où Erythréens et Ethiopiens feraient la bête à deux dos avec des femmes contraintes et forcées. Une bénévole de l’association « La Vie active » s’étonne de la tenue que certaines réfugiées arborent à la nuit tombée : « J’en vois sortir maquillées alors que, quand elles vont au tunnel, elles ont trois pantalons, des sacs à dos, des bonnets… »
Ce marché du sexe, géré par des proxénètes sans-papiers et sans scrupule, serait ouvert à toutes les bourses ! Un policier assure que certains chauffeurs routiers sont devenus des clients réguliers. Un autre rapporte que des jeunes garçons albanais se vendaient à un notable local pour financer leur passage en Angleterre.
En conclusion de cet article édifiant, Pierre Henry, directeur général de l’association France Terre d’asile, avouait que la prostitution faisait malheureusement partie du tableau offert par cette immigration sans toit ni loi : « Les femmes sont bien souvent une monnaie d’échange, un moyen de payer le passage d’autres hommes. Mais la situation dans le Calaisis prend naissance ailleurs, notamment à Paris. Deux femmes auraient subi des viols en réunion à la halle Pajol (alors illégalement occupée par une centaine de réfugiés) en juillet. Il n’y a pas eu de plainte mais c’est remonté à la préfecture. On pense qu’il y avait aussi de la prostitution forcée. »
Jacques Toubon mène l’enquête
L’ombre de la prostitution sur la jungle de Calais ? L’ancien ministre Jacques Toubon, aujourd’hui Défenseur des droits (fonction qui, comme son nom l’indique, consiste à défendre les droits de tout un chacun), a tenté de faire la lumière. En octobre, il a rendu un rapport sur « la situation sur le territoire de Calais ». Il y consacre un chapitre aux violences sexuelles dont sont victimes les femmes réfugiées dans la jungle.
En préambule, Jacques Toubon écrit que les femmes ne seraient cependant pas les seules victimes : « Même si les informations portées à ma connaissance concernent exclusivement des femmes ou des filles mineures, il n’est toutefois pas possible d’exclure que ce phénomène puisse également concerner les garçons. » Pourquoi cette allusion si Jacques Toubon ne dispose pas, a minima, d’indices ?
Concernant 200 femmes vivant dans la jungle, Jacques Toubon confirme que la situation est très préoccupante, selon les informations rapportées par Médecins du Monde : « Les femmes présentes sur le campement sont très souvent isolées, rarement accompagnées de leur mari, compagnon de voyage ou d’autres membres de leur famille. Elles sont, du fait de cet isolement, particulièrement vulnérables, cibles notamment d’agressions sexuelles ou en situation de prostitution contrainte. »
Et dans cet enfer qu’est la jungle, il n’y a aucune solidarité entre migrants. L’exemple d’une jeune Erythréenne de 25 ans est donné. La première nuit qu’elle passe dans le bidonville, elle est harcelée par des hommes qui veulent l’emmener de force sous une tente. Alors la seconde nuit, elle trouve refuge sous la tente d’une compatriote érythréenne, mais quand le mari de cette dernière arrive, c’est le drame…
Le lendemain, la jeune fille abusée se rapproche de l’association Médecins du Monde, qui rapporte l’incident : « Le mari de celle qui avait accepté de lui faire une place dans la tente était revenu ivre dans la nuit. Elle pleurait et n’a pas voulu nous raconter ce qui s’était passé. » On peut facilement l’imaginer. Mais la victime tiendra sa langue. Car malheur à la femme qui oserait raconter les actes qu’elle a subis.
Jacques Toubon évoque un danger de mort : « Il convient de prendre toute la mesure du danger auquel s’exposent ces femmes qui décident, parfois au péril de leur vie, de s’engager dans une démarche de dénonciation de leur proxénète ou de la personne les exploitant. » Voilà pourquoi à Calais, la loi de la jungle, c’est la loi du silence.
Pierre Tanger