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Le peuple abandonné

Et si l’immigration massive que l’on subit depuis une trentaine d’années n’était qu’une petite farce à côté de ce qui nous attend ? Telle est la question que l’on ne peut s’empêcher de se poser face au formidable mouvement de déplacement de population auquel on assiste, mouvement qui pourrait bien marquer l’histoire de l’Europe aussi profondément qu’une guerre ou une révolution.
Ce ne sont pas quelques centaines de milliers de migrants qui vont changer la face de ce vieux continent, nous disent les naïfs et les roués. Ce vieil ivrogne cabotin de Juncker brandit ainsi le chiffre apaisant de 0,1 % : la part qu’ils représentent dans la population européenne globale. C’est oublier que ces migrants, principalement des hommes (dont, semblerait-il, de nombreux déserteurs de l’armée syrienne), feront, via le regroupement familial, venir leur famille à la première occasion et qu’ils seront ainsi multipliés par trois ou quatre. C’est oublier également que ces arrivants s’additionnent à l’afflux des immigrés clandestins « old school » qui n’ont pas décidé pour autant d’attendre sagement leur tour. C’est oublier enfin que l’Europe, ou pour être plus précis l’Allemagne, a donné un signal sans équivoque qui va très vite se propager comme une onde dans toutes les régions déshéritées du monde et créer un appel d’air potentiellement inouï : soyez tous les bienvenus.


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  • Publié dans le numéro : 2737
  • Auteur : Julien Jauffret
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